Eh François, tu sais quoi ?

Salut & Fraternité,

          Eh François, tu sais quoi ? Tais-toi ! Oui parce que quand tu te tais, tu m'es encore un tant soit peu sympathique, mais par contre les derniers temps, il suffit que tu l'ouvres pour me provoquer une crise d'urticaire.  Maintenant que l'horrible Mélenchon est en passe de se qualifier pour le second tour et que le gardien de ton flanc gauche n'arrive pas à ouvrir son parachute de secours tu t'alignes sur Le Figaro et t'exprimes dans Le Point !

          Toi qui a voulu un choc de simplification, tu mets maintenant en garde contre le péril de la simplification. Quant à la falsification, il est vrai que tu es passé maître en la matière par ta prétendue renégociation du TSCG qui fut la première des nombreuses capitulations de ton quinquennat. Faut-il aussi aussi parler de l'ANI2013 et du CICE qui furent et demeurent de grandes mystifications ? Je te fais grâce de la Loi Travail car à ce moment là tu avais déjà passé les commandes du pédalo à Valls & Macron, les Heckel & Jeckel de la finance.  

          Hier Radio France rapportait les propos de F. Fillon disant qu'il pouvait comprendre l'engouement romantique suscité par JLM mais que la réalité blalblabla blablabla blablabla... Sur le coup ça m'a passablement énervé mais maintenant, après avoir pris connaissance de ton point de vue, je lui préfère l'attaque du Châtelain Sarthois car elle a le mérite de ne pas taper complètement à côté. Oui, l'engouement suscité par le projet porté par JLM et ses interventions publiques a quelque chose de romantique mais, à l'opposé des conservateurs et des traditionalistes, tous les révolutionnaires et tous les humanistes ont quelque chose de romantique. C'est justement cette petite dose de romantisme qui les conduit à rendre possible l'impossible, à penser l'impensable pour assurer à chacun l'indispensable. Alors il y en a qui réservent leur romantisme à des affaires privées pour leur intérêt personnel et d'autres qui le mettent au service de l'intérêt général, les personnages et les situations de ce récit n'étant pas purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être fortuite.

Que celui qui des oreilles pour entendre entende.

 Jn-Mc

 Source Illustration : Europe 1